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Le voulez-vous vraiment?

Garder le cap.

     Maudit que c'est pas facile. Je ne suis pas venu au monde avec un ti paquet de volonté, malheureusement ça devait coûter trop cher pour mes parents et ils ont décidé de prendre un tas de répartie en solde à la place. J'envie tellement les gens qui décide du jour au lendemain qu'ils ne feront plus tel ou tel truc, qu'ils iront où bon leur semble seulement par le pouvoir de la volonté et QU'ILS LE FONT.

     Dans ma tête c'est pas les idées motivantes qui manque, les trucs pour garder le focus, les pensées positives que je peux placarder partout à mon bureau et dans ma vie.  Je m'invente des amis imaginaires pour me dire que je devrais enlever ma main du frigo avant de commettre l'irréparable. Mais la volonté y est pour quelque chose, et ce quelque chose je crois que je ne l'ai pas. Pour moi la volonté ce n'est pas inné. Pour moi la volonté c'est comme de dire à une personne aveugle de regarder le beau ciel bleu. C'est impossible pour lui physiquement de le faire, mais dans sa tête, avec toute son imagination il le voit le ciel bleu j'en suis certaine. Et bien c'est pareil pour moi. Techniquement je ne suis pas capable d'avoir de volonté, physiquement ma tête me dit un truc mais mon corps s'en contre fout et y va quand même devant le garde-mangé. Mais maudine que je suis capable de m'imaginer dire: Non Hélène tu es capable, respire et cette envie te passeras. Dans mon imaginaire c'est comme ça du moins. Moi aussi mon ciel est bleu.

     Il faut parfois faire un pas en arrière pour revenir plus fort, sauter plus haut et faire deux pas d'un trait. Mais quand tu sens que tu fais juste reculer c'est pas facile pour le moral. C'est pour ça que depuis un mois je n'ai rien voulu écrire, partager ou montrer ici. Non pas par honte, car en fait je le fais pour moi et en fait ce que les autres pensent m'importe pas au point de vouloir tout cacher. Mais écrire c'est laisser une trace dans le monde, un preuve de mon exsistance.  Me revoilà donc, avec mon lot d'incertitude, d'échec et de découragement.

     Je me rend compte que j'ai besoin d'être pris par la main et d'être motivé par quelqu'un d'autre qui croit plus en moi que moi-même. Pas fort fort vous me direz, mais c'est comme ça. Je me suis inscrite à un gym parce que je savais que le faire chez moi serait me mettre la tête dans le sable. Je me paie une entraineure qui me motive en me changeant de programme tous les 2 mois question que je ne me décourage pas. Elle me pousse car elle sait que je suis capable. Le pire c'est que je sais que je le suis aussi, mais ma petite voix paresseuse me dit: " heille fille t'es pas obliger de te farcir tous ces efforts quand tu sais très bien que tu pourrais mourir demain d'un accident de voiture, ou au contraire mourir en surplus de poids à 90 ans". Innoncente!

     Il en va de ma santé mentale pas juste physique. Quand je cours mon 40 minutes sans arrêts sur mon foutu tapis roulant en suant à grosses gouttes et en me disant que je vais mourir drette là d'une crise cardiaque. Quand je cours ma vie sur le tapis et que je regarde ceux à mes cotés qui ont l'aire de trouver ça si facile qu'il pourrait tricotter en même temps en fait je les haïs du plus profond de mon cœur. Ils ne le savent pas c'est clair mais je les déteste de trouver ça si facile. Mais je me résonne, et je regarde à ma gauche une fille qui  je le vois dans son visage qu'elle trouve ça difficile, qu'elle voudrait bien augmenter la vitesse mais qu'elle crois que ses jambes vont lâcher bien avant son cœur. Je le sens aussi qu'elle essaie de ne pas écouter sa petite voix qui lui dit que 20 minutes c'est mieux que rien, quand en fait elle sait qu'elle doit en faire 30. Je le sais car c'est moi il y a à peine 4-5 mois. J'essaie de voir le chemin parcouru, mais je focus tellement sur le chemin qu'il reste pour mon 5 km en septembre que j'en oublie mes mini-exploits, mes réussites. Il ne le faut pas car mon éducation veut que nous récompensons les bons coups avec des plaisirs sucrés. Alors je me donne une tape dans le dos et j'essaie de m'aimer assez pour continuer.


Un grand sage à dit: " focus sur le bien"...en fait je ne sais pas qui l'as dit mais c'est tellement ça...

Merci et à la prochaine pour un autre épisode...:)

un blog sans prétention comme la fille qui l'écrit

mercredi 26 février 2014

Le voulez-vous vraiment?

Publié par Hélène à 07 h 32 0 commentaires
Garder le cap.

     Maudit que c'est pas facile. Je ne suis pas venu au monde avec un ti paquet de volonté, malheureusement ça devait coûter trop cher pour mes parents et ils ont décidé de prendre un tas de répartie en solde à la place. J'envie tellement les gens qui décide du jour au lendemain qu'ils ne feront plus tel ou tel truc, qu'ils iront où bon leur semble seulement par le pouvoir de la volonté et QU'ILS LE FONT.

     Dans ma tête c'est pas les idées motivantes qui manque, les trucs pour garder le focus, les pensées positives que je peux placarder partout à mon bureau et dans ma vie.  Je m'invente des amis imaginaires pour me dire que je devrais enlever ma main du frigo avant de commettre l'irréparable. Mais la volonté y est pour quelque chose, et ce quelque chose je crois que je ne l'ai pas. Pour moi la volonté ce n'est pas inné. Pour moi la volonté c'est comme de dire à une personne aveugle de regarder le beau ciel bleu. C'est impossible pour lui physiquement de le faire, mais dans sa tête, avec toute son imagination il le voit le ciel bleu j'en suis certaine. Et bien c'est pareil pour moi. Techniquement je ne suis pas capable d'avoir de volonté, physiquement ma tête me dit un truc mais mon corps s'en contre fout et y va quand même devant le garde-mangé. Mais maudine que je suis capable de m'imaginer dire: Non Hélène tu es capable, respire et cette envie te passeras. Dans mon imaginaire c'est comme ça du moins. Moi aussi mon ciel est bleu.

     Il faut parfois faire un pas en arrière pour revenir plus fort, sauter plus haut et faire deux pas d'un trait. Mais quand tu sens que tu fais juste reculer c'est pas facile pour le moral. C'est pour ça que depuis un mois je n'ai rien voulu écrire, partager ou montrer ici. Non pas par honte, car en fait je le fais pour moi et en fait ce que les autres pensent m'importe pas au point de vouloir tout cacher. Mais écrire c'est laisser une trace dans le monde, un preuve de mon exsistance.  Me revoilà donc, avec mon lot d'incertitude, d'échec et de découragement.

     Je me rend compte que j'ai besoin d'être pris par la main et d'être motivé par quelqu'un d'autre qui croit plus en moi que moi-même. Pas fort fort vous me direz, mais c'est comme ça. Je me suis inscrite à un gym parce que je savais que le faire chez moi serait me mettre la tête dans le sable. Je me paie une entraineure qui me motive en me changeant de programme tous les 2 mois question que je ne me décourage pas. Elle me pousse car elle sait que je suis capable. Le pire c'est que je sais que je le suis aussi, mais ma petite voix paresseuse me dit: " heille fille t'es pas obliger de te farcir tous ces efforts quand tu sais très bien que tu pourrais mourir demain d'un accident de voiture, ou au contraire mourir en surplus de poids à 90 ans". Innoncente!

     Il en va de ma santé mentale pas juste physique. Quand je cours mon 40 minutes sans arrêts sur mon foutu tapis roulant en suant à grosses gouttes et en me disant que je vais mourir drette là d'une crise cardiaque. Quand je cours ma vie sur le tapis et que je regarde ceux à mes cotés qui ont l'aire de trouver ça si facile qu'il pourrait tricotter en même temps en fait je les haïs du plus profond de mon cœur. Ils ne le savent pas c'est clair mais je les déteste de trouver ça si facile. Mais je me résonne, et je regarde à ma gauche une fille qui  je le vois dans son visage qu'elle trouve ça difficile, qu'elle voudrait bien augmenter la vitesse mais qu'elle crois que ses jambes vont lâcher bien avant son cœur. Je le sens aussi qu'elle essaie de ne pas écouter sa petite voix qui lui dit que 20 minutes c'est mieux que rien, quand en fait elle sait qu'elle doit en faire 30. Je le sais car c'est moi il y a à peine 4-5 mois. J'essaie de voir le chemin parcouru, mais je focus tellement sur le chemin qu'il reste pour mon 5 km en septembre que j'en oublie mes mini-exploits, mes réussites. Il ne le faut pas car mon éducation veut que nous récompensons les bons coups avec des plaisirs sucrés. Alors je me donne une tape dans le dos et j'essaie de m'aimer assez pour continuer.


Un grand sage à dit: " focus sur le bien"...en fait je ne sais pas qui l'as dit mais c'est tellement ça...

Merci et à la prochaine pour un autre épisode...:)

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